2- Parce qu’un autre monde est possible !

 Le contre-sommet du G8 de Gênes 2001 a été le théâtre d’une répression policière programmée et structurée sans pareille, suivi d’un procès pour le moins inéquitable. Nos témoignages et analyses s’appuient sur divers documents et aussi des rapports effectués par des instances internationales, reconnues pour leur sérieux, comme la Cour européenne des Droits de l’Homme, Amnisty International. Nous vous invitons à consulter ces documents sur le site du comité. » Nous affirmons que l’État Italien a planifié une stratégie de violence, de terreur et de répression des manifestants qui a été jusqu’à la mort de Carlo Giuliani âgé de 23 ans, qui a été jusqu’à des tabassages systématiques dans les rues, qui a été jusqu’à la pratique de la torture et d’autres actes de barbaries sur plus d’une centaine de manifestants à l’école Diaz et dans la caserne de Bolzaneto pendant plusieurs jours… Sans compter ensuite, le refus aux avocats des manifestants d’avoir accès aux dossiers complets, ou encore la falsification de preuves (comme par exemple les cocktails Molotov qui ont été déposés par des carabiniers eux-mêmes lors de l’attaque de l’école Diaz)… »

Berlusconi pour « recevoir » ces invités n’avait alors pas lésiné en interdisant l’accès à la ville même à ses habitants : la fameuse zone rouge ! Une répression préméditée et guerrière préparée et mise en place en amont comme un piège à la contestation de toute la société civile réunie ces jours-là. En effet, lors de ce G8, un forum social, citoyen, international et populaire est organisé pour contester cette farce médiatique qui en dit long sur l’arrogance des « vieux » pays industrialisés face aux défis du jeune XXIème siècle. Au départ ce contre-sommet était convivial, d’une ampleur exceptionnelle en termes de fréquentation, d’organisations sociales venues alors pour alerter sur les enjeux mondiaux nécessaires à la transition écologique, sociale, économique et politique. Lors ce contre-sommet auquel Vincenzo a participé, les manifestations ont réuni plus de 300 000 personnes venues de divers horizons géographiques et politiques.

Rappelons que le G8-G7 est un « club » de pays censément les plus riches de la planète qui se retrouve pour parler mondialisation entre deux petits fours. Cette luxueuse réunion est davantage l’occasion de resserrer les accointances des puissants que de proposer de réelles politiques d’intérêt général et n’a en soi que peu de valeur en termes de gouvernance mondiale. Exemple en Juillet 2001, le G8 s’était donné pour mission de mettre au point un plan pour l’Afrique sans aucune invitation, ni représentation officielle d’un seul des nombreux pays Africains !

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Un autre monde est possible !

C’est par l’échange des connaissances, l’intelligence collective et la solidarité, que nous pourrons lutter contre les abus de pouvoir, l’ignorance et la haine de l’autre.