Plus d’une centaine de personnes mobilisées, 4 avocats, 25 000 euros de frais ! Tout cela pour assurer la protection d’un seul homme face à la violence et aux dérives de deux états européens. Nous le savons, nombre de personnes qui subissent des lois et des acharnements judiciaires absurdes n’ont hélas pas cette aide. Sans la solidarité locale qu’il a su lui-même nourrir depuis qu’il s’est installé dans le Morbihan, Vincenzo aurait été renvoyé sans ménagement, sans délai, ni aucun respect de ses droits pour une peine inconsidérée, inhumaine. Si nous avons réussi à maintenir le rapport de force jusque-là pour permettre à Vincenzo de recouvrer la liberté en France, il reste néanmoins toujours menacé d’arbitraire et de renvoi vers l’Italie. Cette liberté doit être définitive.
Lire la suite...10 bonnes raisons
9 – Pour ne pas oublier et faire face à la répression policière
L’acharnement judiciaire contre Vincenzo Vecchi persiste en l’Italie qui s’acharne à le récupérer. En France le parquet lui a emboîté le pas en se pourvoyant en cassation, en cassant le jugement de Rennes et en renvoyant la procédure à Angers afin d’éloigner l’affaire des proches soutiens de Vincenzo en Bretagne. Pourtant dès l’annonce de cet éloignement la réactivité de la société civile dans cette ville a été la même que lors de son arrestation en Août dans le Morbihan : un élan de solidarité vite organisé via la création d’un comité de soutien angevin.
Lire la suite...8 – Rejeter une fois pour toutes le MAE de Gênes
La cour d’Appel de Rennes a statué sur la forme plutôt que sur le fond, alors que la défense demandait entre autres, de vérifier deux conditions essentielles pour les Mandats d’arrêt Européens et le respect des droits de Vincenzo Vecchi : la notion d’équivalence dans le droit français à la même date et la notion de proportionnalité de la peine par rapport aux faits reprochés.
Lire la suite...7 – On s’inquiète, on s’inquiète pour la justice
Car elle déjuge ce qu’elle juge. Elle défait ce qu’elle fait. Elle absout ou condamne suivant des raisonnements capricieux et semble ainsi vouloir dissimuler des aprioris tendancieux.
Lire la suite...6- La justice française n’est pas véritablement indépendante !
Devant la cour de Rennes, la défense de Vincenzo Vecchi a donné 8 points de refus des MAE et un seul a été repris : l’absence de respect du droit à la double défense. Cela a permis sa libération après quatre mois d’incarcération. Mais c’était une joie de courte durée, Vincenzo étant « sorti mais pas libre ». L’absence d’un jugement sur le fond a entraîné la remise en cause du parquet qui n’est pas indépendant. Or cela nous pose la question de l’indépendance même de la justice vis à vis du pouvoir exécutif ?
Lire la suite...5- Comprendre la stratégie du Faux MAE de Milan
La justice italienne a émis contre Vincenzo Vecchi un Mandat d’Arrêt Européen pour Milan qu’elle reconnaîtra elle-même comme non valide et qui sera finalement déclaré ‘sans objet’ par la Cour d’Appel de Rennes le 15 novembre 2019. La justice italienne ne cherche même pas à faire semblant de s’être trompée, d’avoir fait une fausse manipulation.
Lire la suite...4- Dénoncer un vrai défilé pro-fasciste et un faux MAE
En 2006 Vincenzo Vecchi a participé à une manifestation contre un défilé de Fiamma Tricolore, groupe faisant l’apologie du fascisme. Ce défilé était autorisé malgré la loi Scialba qui interdit l’apologie du fascisme en Italie. Mais en fait c’est la contre-manifestation qui a été interdite et ses participants réprimés. Les participants au défilé fasciste, eux, n’ont bien sûr jamais été inquiétés.
Lire la suite...3 – Pour alerter sur le déni de justice qui met en danger Vincenzo Vecchi !
Franco Gabrielli, chef de la police en poste depuis avril 2016, « a admis que les excuses a posteriori » n’étaient pas suffisantes et qu’il fallait aujourd’hui affronter sans détour les brutalités commises, durant plusieurs jours, au cours et en marge du sommet international…
Lire la suite...2- Parce qu’un autre monde est possible !
Nous affirmons que l’État Italien a planifié une stratégie de violence, de terreur et de répression des manifestants qui a été jusqu’à la mort de Carlo Giuliani âgé de 23 ans, qui a été jusqu’à des tabassages systématiques dans les rues, qui a été jusqu’à la pratique de la torture et d’autres actes de barbaries sur plus d’une centaine de manifestants à l’école Diaz et dans la caserne de Bolzaneto pendant plusieurs jours…
Lire la suite...1 – Parce que nous sommes toutes et tous concerné.e.s
Plus largement nous souhaitons alerter des dangers du non- respect de la séparation des pouvoirs, garantie inaliénable et vitale pour la santé de nos démocraties et la légitimité des institutions qui ne réussiront à rien dans l’oppression et la destruction de vies humaines !
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