Laurent-Marseille

Je suis allé manifester avec un ami à Gênes en 2001. À cette occasion, on a pu constater la réalité de « l’Europe de la paix » vantée dans les journaux.
Rétablissement des frontières pour empêcher les militant.es d’aller manifester. Alors qu’on nous vantait la liberté de circulation, on s’aperçoit que cette liberté n’est valable que tant qu’on se tient bien.
La situation en ville quant on est arrivé était chaotique. Très vite, on a été pris dans les nuages de gaz lacrymogène de la police italienne et chassés par les charges policières. C’est ce que nous allons connaitre pendant le week-end.
La scène la plus choquante à laquelle nous avons assisté reste l’attaque des policiers contre la manifestation du dimanche. Cette manifestation était massive, populaire et la police a attaqué le cortège sans même se soucier d’attendre ce qui leur sert d’habitude de justification. Des tirs de lacrymo sur le cortège pour briser l’unité de la manifestation. l’Ironie de cette histoire, c’est que cette pratique est devenue routinière chez la police française.