La mère de Carlo Giuliani, tué par un carabinier le vendredi 20 juillet, retrace le parcours de son fils dans les heures qui ont précédé sa mort. Documentaire présenté ici en sept parties.

La mère de Carlo Giuliani, tué par un carabinier le vendredi 20 juillet, retrace le parcours de son fils dans les heures qui ont précédé sa mort. Documentaire présenté ici en sept parties.
Lors des émeutes anti-G8 de Gênes en 2001, de nombreuses violences policières ont éclaté. Sara en a été victime. Elle témoigne aujourd’hui, à l’occasion de la sortie le 5 juin 2013 de Diaz.
Immersion totale dans les manifestations contre le G8 de Gênes, des préparatifs aux affrontements. C’est aussi l’occasion d’avoir un bon aperçu de la formidable organisation des manifestants.
https://archive.org/details/ColSorrisoDadvdQuickTimeH.264
Vendredi 20 juillet, au stade Carlini de Gênes, entre crainte et enthousiasme, le cortège des « désobéissants » se prépare à défiler et à pénétrer la zone rouge à l’aide de leur seul corps.
https://archive.org/details/Detour-LaCanagliaAGenova
Documentaire d’inspiration situationniste centré sur l’action du « Black Bloc » dans les journées du contre-sommet du G8 à Gênes qui présente des images d’archive et une lecture de textes, principalement tirés de la revue l’Internationale situationniste
Primé au festival international du Film Policier de Beaune Festival international du Film Policier de Beaune en 2012
ACAB, ou “All Cops are Bastards”, était un slogan initialement utilisé en Angleterre dans les années 1970 par les skinheads. Rapidement il s’est propagé dans les rues et les stades, propices aux guérillas urbaines.
Dans l’Italie des années 2000, le film met en scène le quotidien d’une escouade de CRS à la matraque facile (c’est peu dire), on les suit dans leurs interventions dans les stades, dans les repères de skinheads, mais chaque personnage est aussi pris dans sa vie familiale, ses problèmes de logements, etc.
Une brève évocation de Gênes mais elle est glaçante
Mon avis : haine et violence du fascisme ordinaire, tout y est. Finalement, le réalisateur ne prend pas parti ; si la mécanique de la violence dans les rangs des CRS est montrée, aussi bien à travers les rapports de force hiérarchiques, à travers les rapports de protection au sein du groupe, ou face aux provocations haineuses en face d’eux, les personnages ne sont pas pour autant d’une seule pièce. Donc, film intéressant à ce titre, pour creuser la complexité, y compris du côté des violences policières.
une critique que je trouve intéressante : Le Monde
Pendant le contre-sommet du G8, l’école Diaz servait de centre pour médias indépendants, et de nombreux manifestants, notamment étrangers, y passaient la nuit. La nuit du samedi 21 juillet, l’école est prise d’assaut par les forces de l’ordre italiennes, qui vont s’y déchaîner avec une violence inouïe. On suit ensuite le parcours de manifestants arrêtés et détenus à la caserne de Bolzaneto, où ils subissent humiliations et tortures. Le film se base sur du matériel produit pendant les procès et sur des témoignages. Il entremêle quelques images d’archives à la fiction, pour une reconstitution des faits qui est parfois limite insoutenable.