De Nantes en Février 2014, faire retour à Gênes en juillet 2001

AuteurÉlodie Tuaillon-Hibon, avocate au Barreau de Paris
GenreArticle, témoignage
Année2014

Que nous enseigne Gênes ?   Comment un tel déchaînement de violences policières a-t-il été possible ?   E. Tuaillon-Hibon, n’y était pas, mais, jeune avocate à l’époque, « pleine d’illusions sur la démocratie », elle témoigne 13 ans plus tard de la brutale prise de conscience politique qu’ont provoqué sur elle les faits et les suites données aux faits de Gênes.     

Elle analyse la préparation « fasciste » des forces de police :  il s’agissait « d’écraser » une protestation devenue populaire et mondiale par une gestion militarisée et par le recours à la violence la plus brutale de l’ordre public.  L’article montre très bien les rouages d’une répression de masse sécuritaire.

De Nantes 2014 à Gênes 2001, pas de commune mesure, mais elle fait le lien entre les formes de répression violente et disproportionnée qui sont à l’œuvre de nos jours.  C’est pourquoi, écrit-elle, «il est de notre devoir absolu de militants de rouvrir en France le dossier de « Gênes ».